mercredi 29 février 2012

& the winner is...


Pas si facile de sélectionner trois recettes parmi toutes celles que vous nous avez proposées pour le premier concours de Maman Baobab, version cuisine sur le thème du plat du soir familial, rapide à faire et économique. Il nous a pourtant fallu faire un choix, et l’ordonner. Bravo à tous et plus particulièrement aux trois recettes du trio de tête !
 Merci à Marie Donzel d’avoir ajouté quelques conseils Top chef pour les rendre encore plus gourmandes !

La grande gagnante d'un exemplaire du livre "Les Meilleures soupes des paresseuses " de Marie Donzel est  Fabienne :

Tagliatelle s aux crevettes  fondue de poireaux
Par Fabienne

Pour 3 personnes :
- une barquette de pâtes fraîches
- 3 poireaux
- 2 cuillères à soupe de crème fraîche
- 1 cuillère à soupe de moutarde
- une dizaine de grosses crevettes roses cuites (ou plus...)


Emincer le blanc des poireaux, les faire revenir rapidement dans du beurre ou de l'huile d'olive. Couvrir et laisser cuire à feux doux environ 30 minutes. (Faire le bain des petiots).
Ajouter crème, moutarde, sel, poivre, crevettes décortiquées et coupées en 3. Faire cuire les pâtes et les napper de la préparation.
Cette recette nous a séduites parce qu’elle est répond à tous les critères (facile, économique et familial) et en même temps elle reste chic ! Le petit conseil de Marie : « je remplacerais volontiers la crème fraîche qui "graisse" beaucoup les pates par de la crème de soja (plus subtile et moins calorique), par du mascarpone (qui réussit très bien aux poireaux) voire carrément par de la purée d'amande (qui donne un goût très fin de beurre ultra frais à tout ce qui a besoin d'un peu de gras pour prendre du goût)».



mardi 28 février 2012

La 2e du trio gagnant ...

... est...
La quiche aux légumes
Par ValKikou
(légumes, féculents, protéines, laitage, tout y est !)
1 pâte feuilletée (que l'on pique et précuit un peu)
1 ou 2 carottes
1 brocoli
1 poireau
3 à 4 oeufs (selon la quantité de légumes)
crème fraîche (entre 20 et 40 cl pour les mêmes raisons qu'évoquées ci-dessus)
sel/poivre
fromage rapé (2 ou 3 grosses poignées)


- Eplucher et découper les légumes à votre convenance (chez nous = poireaux en rondelles, brocolis en petits bouquets, carottes en bâtonnets)
- précuire les différents légumes dans de l'eau salée, BIEN les égoutter et les disposer sur la pâte précuite
- y parsemer le gruyère râpé
- dans un bol, mélanger œufs, crème fraîche, sel et poivre
- verser le mélange sur les légumes /gruyère disposés sur la pâte feuilletée
Mettre au four pendant au moins 40 minutes à 180°C
C'est trop trop bon !!!
Le petit conseil de Marie : 
«  je suggère de la préparer en "chausson" accompagnée d'une crème aux échalotes : faire revenir 3 petites échalotes ciselées dans un peu de beurre. Quand elles commencent à blondir, ajouter deux grosses cuillères de crème fraîche, un tour de poivre et une pincée de bon curry. Laisser épaissir à feu doux et napper la tourte ». 

lundi 27 février 2012

Arrive en 3e position

Feuilletés saumon-brocolis, salade verte
Par Save Hélénic
4 carrés de pâte feuilletée
1 pavé de saumon
8 têtes de brocolis
2 jaunes d'œuf
2 cuillères à soupe de fromage blanc
Persil haché
Jus de citron
Moutarde
Salade verte
Huile
Vinaigre
Sel et poivre


- Faites cuire les brocolis croquants dans un volume d'eau salée. Égouttez et réservez.
- Coupez le saumon en morceaux.
- Préchauffez votre four à 180°C.
- Séparez le blanc des jaunes d'œufs, et mélangez-en un avec le fromage blanc, le persil haché et quelques gouttes de jus de citron. Salez et poivrez.
- Sur une plaque allant au four, disposez les carrés de pâte et badigeonnez-les de moutarde.
- Garnissez-les avec les brocolis, et les morceaux de saumon. Recouvrez avec la préparation au fromage blanc et repliez les bords.
- Badigeonnez les feuilletés avec l'autre jaune d'oeuf et enfournez 20 minutes.
- Servez chaud avec une salade verte.
La petite astuce de Maman Baobab, remplacer le persil par de la coriandre et ajouter un petit peu de muscade dans le fromage blanc. Enfourner et faire le bain des Minis pendant la cuisson !

samedi 25 février 2012

La version peau rouge VS l'aversion pot rouge


Quand tout à coup, la maman qui tripotait son clavier, pensant que le silence de la maison signifiait que tout le monde roupillait, entend :
Moi j'ai fait des dessins et des cœurs dans ton lit
pour que ça fasse zoli "
En voyant les mains, et même les pieds de la Grenouille fautive, heu, de l'artiste, la Maman se dit :
"oh my housse".
Et effectivement, oh la housse...
My housSe... in the middle of the lit...
Y a plus qu'à mettre le feutre au lait, la Grenouille au lit, et à relire les théories de Kant sur l'esthétisme, là dans le coin à gauche au fin fond de la bibliothèque... 

" - Comment il nous appelait ?

- Les Pitchouns. Ce sont ses mots à lui. Les Pitchouns...
- Et Petit Poi(d)s, Grenouille ?
- C'est moi! :) "

vendredi 24 février 2012

La Maison des bisous...

C'est un peu chez nous, c'est un peu chez vous, mais c'est aussi le titre de deux beaux albums.

Le premier est à écouter !
Nom de l'album et titre d'une des chansons du disque des Ours du Scorff, qu'on écoute, qu'on chante et qu'on danse, sans même avoir besoin d'être un petit breton pour l'apprécier. Parmi les best, "Le Vieux Perroquet", " Mon parrain est un musicien", "Mademoiselle Lulu" et "La Poule et La Moule". Quand la poésie des mots et les jeux de mots se conjuguent au violon, à la guitare sèche et à l'accordéon diatonique... ou comment mettre le pied dans la danse de la culture bretonne... une crêpe beurre sucre à la main dans le sopalin, bien sûr.

Le second est à raconter !
"La Maison des Bisous", c'est aussi le nom d'un livre géant dans lequel notre héros Uki cherche un petit peu partout de doux bisous... Qu'est-ce qui se cache derrière les volets, dans la baignoire, sous les coussins... ? Bisou de moustique ? Ouille ça pique !  Bisou de Croco ? Aïe ! Gros bobo, mais éclats de rire assurés pour les bisous d'abeille... Et puis il y a les doux bisous de Papa et de Maman, les meilleurs du monde, forcément, et cela on se les colle sur la joue juste avant de s'endormir le soir... Love love au pays des milles oreillers, c'est forcé !
La Maison des bisous de Claudia Bielinsky, Casterman, 13 euros

jeudi 23 février 2012

"Maman, comment il t'appelait...

... Papa ?
- Drawoua. Il m'appelait Drawoua.
- Et toi comment tu l'appelais, Papa ?
- De vive voix, je te le dirai de vive voix. Je ne l'ai jamais appelé par son prénom".

mercredi 22 février 2012

A vos plumes, à votre popote !

Vous avez jusqu'à dimanche pour participer au concours de recettes,
et peut-être gagner un exemplaire des
Meilleures soupes des paresseuses de Marie Donzel...
qui choisira d'ailleurs la meilleure d'entre elles !


Participer ? c'est par ici >>>>>> http://maman-baobab.blogspot.com/2012/02/faire-manger.html

lundi 20 février 2012

Ce qu'on ne sait pas.

Ce qu’on ne sait pas quand on perd son compagnon, c’est que non seulement on le perd, lui. A jamais. Avec toute la résonnance de douleur et d’injustice que cela prend forcément, d’une façon ou d’une autre. Mais on se rend compte aussi qu’on a perdu une partie de soi. J’ai perdu l’homme avec qui j’ai passé quasiment un tiers de ma vie. 34 ans. J’avais 34 ans. A peine. Il a été embarqué, il n'avait pas 33. Cataclysme.Dans la douleur du manque, de l’absence, on ne se regarde plus pareil. On n’est plus pareil. On naît plus pareil. Forcément. Et l’expression « sa moitié » qu’on colle parfois à l’autre du couple, prend une autre dimension. Quand on perd l’autre on se perd aussi soi. Parce qu’il n’y a plus personne qui nous regarde, nous définit, nous appelle et nous aime comme il le faisait. Quand je l’ai perdu, je me suis perdue. Un peu, beaucoup. Pas à la folie car me cœur de marin a navigué malgré la tempête. Mais tout de même. Je me suis perdue. Je suis encore perdue. Double peine.
 J’ai perdu ses mains, ses yeux. J’ai perdu la complicité des regards, j’ai perdu mon surnom et l’identité qu’il signifiait, ce qu’il aimait de moi. J’ai perdu son regard sur moi. Mon miroir. Unique.  J’ai perdu mes années facs, Rennes, ma vingtaine, ma vie parisienne. J'ai perdu des histoires, des anecdotes, des morceaux du puzzle qu’on construisait. Des neurones, des souvenirs. Black out.  Je ne me souviens plus tout à fait de ma vie d’avant. Ou par bribes, peut-être. Flash back. Réminiscence. Intenses. Qui lie, qui fait le lien ? Mon passé se redessine en pointillés.  J’ai perdu sa peau contre la mienne, j’ai perdu son odeur,  son cœur, j’ai perdu nos échanges radieux, nos engueulades,  nos prises de gueule. J’ai perdu ma mauvaise humeur.  Celle qu'on inflige à l’élu de son cœur. Celle qu’on a là, au fin fond de notre intimité.  J’ai perdu le combat qu’on a mené ensemble contre la maladie. Lui aussi, de tout son lui.  
J’ai perdu la direction, de nos goûts, de nos passions, de nos convictions.

dimanche 19 février 2012

Vis ma vie de ME(re)C du dimanche

Chère bouteille à la mer, ce n'est pas la peine d'être reçue, pas la peine d'être ouverte ni lue. T'es pas assez rapide. Pour moi, c'est (à peu près) là, maintenant, tout de suite. Enfin le temps de caser les Minis.
Heu ben... AUJOURD'HUI !
J'ai ainsi profité de leur tout premier jour de vacances, ce dimanche pour ne pas dormir jusqu'à 10h00. Ni 9h00, d'ailleurs. De toute façon c'est un truc que je ne sais plus faire depuis des années. C'est pas comme le vélo. Quand t'as plus le pli, ça s'oublie.
J'ai par contre enfilé une tenue plouc du dimanche, pris my check-list & check check :
- intérieur voiture > check
- extérieur voiture > check (un C8 ça vaut bien deux items!)
- rangement garage > check
- balayer terrasse > check
- balayer cours > check
- nettoyer jardin, désherber > check

- Laver, brosser chienne > check (bi-touch)

- bain mûre et mettre linge à  laver ---- girly touch ---- > craquage, check et mérité pour  bain, urgent pour  linge.

- Snober sans honte le tas de linge à repasser > check check check !

Parce que tu vois, chère bouteille à la mer, quand la Maman Solo n'a pas ses Minis, elle ne profite pas pleinement de son week-end pour se le réserver rien que pour elle. Non. Quand elle n'a pas ses Minis et qu'elle ne travaille pas, elle pare à ses manquements quotidiens et s'attaque enfin aux tâches (ser)viles et repoussées. Demain debout 6h30. Cool, ce week-end passé et son résultat : les mains râpées, la tête lessivée.


vendredi 17 février 2012

" Au revoir blaireau"

Présenté comme un incontournable de la littérature jeunesse concernant les thématiques de la mort et du deuil, Au revoir blaireau de Susan Varley est le second livre que je me suis procurée pour aborder le sujet avec mes enfants. Il m'avait été indiqué par la psychologue à laquelle j'avais fait appel pour les accompagner sur le chemin tortueux dans lequel nous étions déjà engagés malgré nous, alors qu'il ne restait que quelques semaines de vie à leur papa. Dans le contexte qui était le nôtre, il s'est révélé inadapté. Nous étions dans une histoire cruellement différente de celle qui y était relatée. Nous étions dans une mort imminente inacceptable, aussi injuste qu'elle était prématurée : elle défiait l'ordre naturel des choses. Ce n'est pas l'histoire que nous narre Susan Varley.

"Blaireau était un ami sûr, toujours prêt à rendre service. Très vieux, il connaissait presque tout de la vie et savait aussi qu'il devait mourir bientôt".

Et c'est effectivement ce qui arrive, comme une libération, pour un Blaireau au corps vieux et rouillé par le nombre des années. Quand ses amis se rendent compte qu'il est mort, la tristesse les gagne... Le temps passe un peu. La tristesse et le manque sont toujours présents. Ils décident de se réunir pour parler de leur ami à l'approche du printemps. Chacun se souvient de Blaireau à sa façon. A travers leurs souvenirs, ils font revivre leur ami et leur peine s'atténue peu à peu... Une histoire qui peut permettre de prendre le chemin du deuil à l'occasion du décès d'un grand-parent ou arrière-grand-parent.

Au revoir Blaireau, de Susan Varley, éditions Gallimard Jeunesse, 1984

jeudi 16 février 2012

Drawoua cuisine et toi ?

Faire à manger... oui, oui, oui ! Mais qui que quoi ? C'est pas une question que vous vous posez tous les jours ? Moi si. Enfin presque.
En cours de semaine, après une bonne journée de travail, le temps du soir est compté autant que tous les incontournables (bains miam dodo), les inmanquables (refaire le sac à langer, se coller les devoirs, lancer une machine à laver - mais pas trop loin quand même) ou les indétrônables (papote, bisous, câlins, histoires).

Et la popote dans tout ça ? Moi je suis pas trop branchée plats préparés, boîtes de raviolis et compagnie... Je ne dis pas que parfois je ne cède pas aux petites saucisses - purée flocon. Mais souvent, c'est casseroles, spatules et presse-purée et en route pour un petit plat rapide à préparer, pas trop long à cuire, économique tout de même et à peu près équilibré. Mais à force, j'ai l'impression de souvent faire la même chose. Pas vous ?

 Pour renouveler le contenu de nos casseroles, je vous propose un concours, un vrai de vrai, avec une mission à remplier et un truc à gagner !

Pratique, facile à réaliser et pas trop long à préparer, mangeable par toute la maisonnée, économique, mais aussi équilibré... Quelle est votre best recette d'un soir de semaine ?

Vous avez des idées ? Vous pratiquez ? Alors participez !

Simple comme bonjour :
Postez en commentaire votre recette d'un petit plat familial qui remplisse toutes ces conditions. Vous avez le droit d'argumenter !

Sur l'ensemble des participations, je sélectionnerai trois recettes que je proposerai à notre auteur culinoscribouillarde, Marie Donzel, afin qu'elle choisisse la meilleure d'entre elles !

L'élu(e) de la recette gagnante remportera un exemplaire des " Meilleures soupes des Paresseuses" de Marie Donzel, qui lui sera envoyé par courrier.

Pour vous mettre l'eau à la louche :
http://maman-baobab.blogspot.com/2011/12/les-meilleures-soupes-des-paresseuses.html

Date limite des participations dimanche 26 février. A votre tambouille et à vos plumes !


* une participation par personne

mercredi 15 février 2012

Le Mâtin Napolitain est un chien d'exception...

... mais reste un chien.

"t'as pas de mains, Cassia, tu fais pas la ronde avec nous !".

Viva Italia !

Pâtes, Risotto, pizza, huile d'olive, tomate, basilic... ça vous dit quelque choses comme idées de base ? Pas plus familiale que la cuisine italienne, Mamma Mia, ça n'existe pas, si ? Dans ce livre, vous trouverez  pas moins de 110 recettes faciles à réalisées, saveurs assurées, autant que le succès dans les palais. Au programme, antispasti et en-cas, soupes, risottos, pâtes et polenta, pizzas et tartes, salades, gratins, viandes et poissons, sans oublier des desserts à prendre des kilos, et les grandes classiques recettes de base (sauces et pâtes). Bonnes tablées assurées, ce livre là, il vous le faut, c'est sûr !



Viva Italia ! Editions Larousse, janvier 2012 - 10,90 euros.

mardi 14 février 2012

"Je suis un lapin" juste parce que...

"Je veux plus être un poussin". Mais c'est un projet ambitieux que de ne plus vouloir être un poussin, du haut de nos trois plumes jaunes sur le croupion. Lapin, pourquoi pas ? Railleries de la fratrie. Canard... Heu Coin coin ? Non : glou glou : "tu sais pas nager". Trop dur, quoi. Les tentatives d'éléphant ou de plante verte aboutiront-elles ? On l'espère fort parce qu'il n'y a pas plus ennuyeux, parait-il, que d'être un poussin. Ennuyeux, embêtant, déprimant. A moins de devenir poulet, poulette ou coquelet! Ouf.
Et puis c'est la tuile. L'oeuf qui ne veut plus être un oeuf, etc. Comme quoi, c'est sûr. Les chiens font pas des chats...
C'est forcément chez Thierry Magnier qu'on peut trouver une histoire comme ça, aux illustrations bien senties, tirées par les plumes peut-être mais qui parle de condition et d'ennui sans nous ennuyer, sûr et certain !
"Je suis un lapin" Frédéric Kessler, Editions Thierry Magnier, 9 euros.

lundi 13 février 2012

Une bonne journée commence forcément par une panne de voiture…


« Voiture [vwatyr] n .f.  Fin XIIe, au sens de charge ~du latin Vectura « action de transporter », famille de vehere « transporter » --> véhicule, véhémence. (…)
II – dispositif servant au transport. A-( …)
 B. Véhicule automobile (…) Bagnole, caisse, char, chignole, chiotte, tire, trottinette… » Roberto 2009

Voiture. Ce truc à roue et à moteur pour lequel il te faut un permis que t’as eu au bout de trois fois parce que tu voyais l'affreuse machine comme un monstre indomptable. Ce qu’on t’avait d’ailleurs laissé entendre quand tu avais demandé de faire la conduite accompagnée.
Voiture. Poubelle ambulante, garde-manger, garde-tous-les-sacs-pour-faire-les-courses (et tu sais très bien que t’en as dix fois trop pour ta consommation perso mais au moins tu sais où ils sont).
Voiture. Ce porte-monnaie à roues (... Heu à trou!) pour lequel tu as fait ton premier emprunt, puis le second et ce troisième, là en cours.
Voiture. Ce truc génialissime qui t’emmène en vadrouille au quatre coin du grand nord de la France, quitte à déborder sur le frontalier européen. Ce truc dans lequel t’as dormi des heures et des heures, sans avoir besoin de berceuse, au fil des routes, sur les aires d'autoroute aussi.
Voiture. Ta cage d’expo géante capable de contenir deux sièges-autos Axiss, ceux qui se tournent vers toi pour pas que tu te casses le dos, deux Mâtins Napolitains (soit un poids avoisinant les 180 kg au plus fort de leur forme), et un tas d’autres trucs... D'ailleurs, t’as encore de la place et deux sièges dans le garage, si besoin.

Voiture. La dernière que tu as achetée est immense,  c’est un projet familial , un projet d’expos, des centaines de kilomètres en vue avec un conducteur principal qui n’est pas toi, parce que…
Volant.  ("dispositif en forme de roue qui, par l’intermédiaire d’engrenages et d’une timonerie (direction) sert à orienter les rues directrices d’une automobile" - Roberto, toujours). Ce truc là, tu le cédais volontiers à ton pendant masculin parce qu’il le valait bien et que toi ce que tu adores c’est dormir dedans, écouter la radio ou de la musique, te perdre dans tes pensées, papoter, ne pas y penser… C’était la seule pause, ces dernières années d’un quotidien bien rempli.  
Voiture. Ce truc immense, haut, long, large que tu sais pourtant facile à conduire. Tu le reconnais d’ailleurs parce que t’es dans le haut de gamme (relativement à la précédente, y a pas photo!). Pack Luxe dixit la plaquette. Mais comme ça existe pas encore en kit main libre que c’est le truc qui est dans le top 3 de tes montées de stress, t’as pas pu t’empêcher d’incruster une de tes portes latérales coulissantes (scusez du peu !) dans un bout de muret. MerXX ! (ça fait 8 mois et t'as pas encore réglé la déco).
Voiture. Cette machine qui fait partie du paysage (et usage) quotidien, qu’au bout d’un peu plus d’un an de pratique intensive tu maîtrises grave, que, allez, dis-le vite, tu apprécies de conduire parfois (souvent !) ; mais qui te lâche, là maintenant, mais comment tu oses me faire ça, je commence le boulot dans ¾ d’heure ? Pourquoi là, maintenant, moi... ? Tu sais juste pas pourquoi parce qu’avec ses voyants allumés, ton guide de traduction de son langage sous le coude, rien. Tu captes rien.
Voiture. Son vétérinaire, arracheur de dents, arracheur de petit pécule te parle limite chinois, te dit ça va pas, ça va pas, faut faire ci, faut faire ça, faut que vois ça, que je la désosse et là et tout ça. Tu réponds « qué ? » … heu… « devis ! ». Enfin ça, c’est pour fanfaronner. Tu peux faire la maline en paperasserie, tu la laisseras là et la reprendras en échange d’un beau chèque en poids (financier sur ton juste budget), parce que toute façon, elle bouge pas.
Voiture. Je t’aime moi non plus, parce que t’assures, facture, carbure, mixture, bavure, égratignure… Reviens my caisse ! Please…  je te nettoierai, te savonnerai, te parfumerai… ! Love is in the air ! Promis je prends rencard aussi chez le carossier pour te refaire ta peinture... voiture.

mercredi 8 février 2012

Et si la Petite Souris passait aussi pour les chats ?

C'est bien l'idée qui émerge dans la petite tête de Grizzli, le chat du dentiste, le jour où il perd une dent. Ni une ni deux, il en informe La Petite Souris, par courrier suivi. Mais la demoiselle, enfin plutôt la mère de famille (nombreuse), ne voit pas les choses comme ça. La Petite Souris c'est quand même bien pour les enfants humains, non ? Et puis, y a rien qui dise qu'on doit risquer sa vie dans l'exercice de ses fonctions... Re ni une ni deux, retour d'un courrier à l'envoyeur avec mise à séjour, sur les roses. Signé Léocadie Tagada, dite "La P'tite Souris". Le chat fâché réplique et s'en suivent des échanges épistolaires pas piqués des orties. Le chat parviendra-t-il à ses fins ? La Petite Souris cédera-t-elle enfin ? Je vous conseille vivement de sauter sur ce livre très drôle, vraiment bien conçu et aussi agréable à lire à haute voix car il y bien de quoi se tordre de rire en y mettant le ton. Ne ratez pas pour les plus grands la dernière page et ses petites annonces. Je ne vous en dis pas plus car l'idée c'est juste de vous mettre l'eau à la bouche... avec ou sans dent, la bouche !

Le rendez-vous de la Petite Souris, Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon, éditions Kaléïdoscope, 12 euros.

mardi 7 février 2012

On me dit souvent...

... Que je dis trop cru. Trop cash. Je crois que je ne dis juste pas faux. Sans modérer ni moduler, peut-être. Il y a des mots qui font peur, qu'on détourne, qu'on contourne. Les employer, c'est les apprivoiser, les comprendre, les détester peut-être mais aussi les amadouer et les digérer. Sûrement.

lundi 6 février 2012

Je regarde ma main...

...qu'il ne prend plus.
Je regarde mes mains toutes sèches, râpeuses et meurtries par l'air froid. Je regarde mes mains qui s'assèchent et que je crème. Je regarde les sillons, les lignes, les crevasses. Je pense à mon cœur. Le mécanisme l'atteint-il ? Le cœur s'assèche-t-il au fur et à mesure que le temps avance ? Le souvenir qui reste et qui perdure fait-il office de crème hydratante, comme celle-ci bon marché, que j'étale à longueur de temps sur ces mains sèches, râpeuses et meurtries par l'air froid. Sillons, lignes, crevasses. Il fait froid sur ma main qu'il ne prend plus. Dix mois.

dimanche 5 février 2012

La biblio qui aide à en parler...

Quand il y a un an, à peu près, le ciel nous tombait sur la tête, il me fallait expliquer la situation aux enfants, alors âgés de 34 mois et 19 mois. Comment leur dire que leur Papa était atteint d'un cancer gravissime et que le temps nous était compté... ? Que peut-on y comprendre à cet âge là alors que nous en tant qu'adulte on en est complètement sonnés ? Le livre me semblait un vecteur essentiel, il faisait déjà bien partie de leur univers. Mais pas facile de trouver un bouquin qui parle du cancer, adapté à leur âge. Les livres sur le deuil sont plus présents, mais pas tous vraiment parlants... A force de tuyaux reçus de ci de là, de recherches personnelles, par hasard aussi parfois, j'ai construit une petite bibliothèque pour enfants sur les thèmes de la maladie, de la mort et du deuil. J'ai trouvé des livres très intéressants, très bien conçus et qui me parlent tant que j'en pleure en les racontant. D'autres le sont un peu moins, de mon point de vue. Vous les retrouverez - TOUS ! - au fil de ces pages.

Grand arbre est malade



Frimousse, petit hérisson haut comme trois pommes est le grand ami de Grand arbre. Grand Arbre, il le connaît depuis qu'il est tout petit. Il se souvient comme il aimait dormir entre ses racines quand il était bébé. Maintenant plus âgé, Frimousse continue de voir Grand Arbre, il est d'ailleurs à ses côtés quand le docteur inquiet l'examine et découvre que ce dernier est infiltré par des vers. Des vers des arbres qui nécessiteront de couper une branche très attaquée, et de prendre des médicaments qui le rendront encore plus malade aussi, mais qui le guériront, c'est promis... Longueur du traitement (chimiothérapie), rayons, perte des feuilles, grande et immense fatigue... Ce livre décrit le quotidien du patient et de leurs proches. Le temps est long pour Frimousse, jusqu'au jour où... le grand pot de cailloux que lui avait donné le docteur pour compter les jours de traitement se vide ; jusqu'au jour où tous les vers et leurs oeufs sont maintenant éliminés ; jusqu'au jour où enfin, quelques petites feuilles se remettent à pousser sur les branches de Grand Arbre restées désespérément vides jusque-là... Jusqu'au jour où Grand Arbre retrouve des forces et Frimousse le sourire...
Cette histoire sensible, son auteur Nathalise Slosse l'a écrite après avoir vaincu un cancer du sein sans pouvoir trouver de support adapté pour en parler à son enfant alors âgé de deux ans. A la fin du recueil, elle donne quelques pistes d'activités et d'astuces pour faire impliquer les enfants dans la compréhension de la maladie et de la gestion du temps : "la trousse à trucs de Frimousse", "boîte à chagrin, boîte à bonheur"... Ou encore le "Monstre-Cancer" construit en légo qui permet à l'enfant de visualiser le temps de traitement. Chaque bloc représente un jour de traitement, on en enlève un chaque jour jusqu'à détruire complètement le monstre...


Grand Arbre est malade de Nathalie Slosse et Rocio del Amoral, éditions Abimo Publishers, 2009. Pour le commander >  http://www.weyrich-edition.be/fr/detail-produit/grand-arbre-est-malade.htm

Le blog de Nathalie Slosse  :
http://grandarbre.over-blog.com/