lundi 14 septembre 2015

Le temps de les marier

Je n'ai pas, de toute ma carrière de parent solo - 4 ans et demi quand même -, je n'ai pas - de toute ma carrière de blogueuse de CE blog - 4 ans passés quand même- rencontré un mois de septembre aussi chargé que celui-ci. C'est bien simple, je n'ai qu'à peine le temps de dormir. A peine. C'est bien simple, je n'ai pas fait une chronique depuis plus d'une semaine alors que mon rythme de croisière de l'an passé - avant le déménagement dans un lieu riquiqui où on déborde, s'entend - était de 4 hebdo. C'est bien simple, c'est comme si rien n'était simple en ce moment. Sauf le mariage de mon petit frère et la série de soirées de rigolade qui allait avec. Et vive les mariés ! Et que d'émotions ! Mais maintenant, il va falloir dormir un petit peu, rester dans le cocon, un petit peu aussi, arrêter de courir, un petit peu, car l'endurance se perd avec les années, il paraît. Comme si j'avais des courbatures au moindre mouvement. Il va falloir, une fois toutes les réunions de rentrée passées, les rendez-vous de reprise égrainés, une fois pluie, vent et tempêtes essuyés, il va falloir se poser. Et reprendre tranquillement l'écriture, les lectures ne manquent pas et ne se sont d'ailleurs elles pas arrêtées - des romans ados à foison et de grande grande qualité, vont arriver ici pour se faire chroniquer.
 Il était beau, très élégant, gris et marine. Elle était princesse, d'un jour peut-être, mais princesse tout de même, fines et romantiques dentelles, démarche fluide, sourire rayonnant, maquillage discret, comme le vernis sobre et brillant sur ses ongles et rose aux joues. Il était cœur de guimauve, elle était simple de romantisme. Et cette triplette de petites filles, les leurs, couronnes de fleur, beiges et
dentelles. Elles avaient à gérer leurs propres émotions, la magie de la journée, les paillettes aussi, tout en recevant les bras, les bisous, les regards de beaucoup de gens, parfois inconnus. Pas si facile pour toutes, du haut de leurs frêles 1 à 9 pommes en passant par 6. Mais une journée forcément mémorable, celle du premier jour de la vie de princesse de leur maman. Et quel prince charmant, quand celui-ci s'appelle papa. Le temps de les marier, 15 années et trois bébés pour se décider, est passé. Regard vers demain, autres regards, mais pas celui qui court après le temps perdu. Non. Celui du bonheur à deux, trois, quatre, cinq qui continue, celui qui verra la numération se réactiver, mais dans quelques autres quinzaines d'années seulement. En attendant, revenons à nos moutons, à la dentelle, au blanc, soie, lin ou coton. Doux, blanc tirant vers le beige. Le beige mais pas le cassé. Le scellé. 

Et puisque vive les mariés, puisque paillettes, chignons, anglaises, robes blanches font forcément (même un petit peu) rêver, voici un petit livre d'activités de la collection Creative Book chez Hatier Jeunesse : Robes de mariées d'Eleonora Barsotti. Mannequins modèles attendent d'être habillées, fleuries, coiffées... Des petites indications fashion orientent le choix de la robe pour les modèles : du volume, des volants, des éléments pour accessoiriser, l'allure, la fantaisie... Il s'agit pour l'enfant de coller les autocollants, de dessiner les robes ou de découper des formes dans les pages "tissus", papier reproduisant des motifs de dentelles avec des coloris différents en suivant les modèles ou en laissant voguer sa propre créativité.
Et comme il est déjà bien tard, que la nuit tombe plus tôt comme pour accélerer les aiguilles des horloges, je pars me reposer, mais pas sans un petit livre tout doux, Petit doudou Bonne nuit ! de Pakita et Charlotte Ameling. Quelle journée pour doudou, il a appris, couru, marché, joué, chanté, parlé... il est très fatigué, il baille, "il a envie d'une petite caresse sur les oreilles. Tu veux bien lui faire ? ". Il file à la salle de bains, se brosse les dents, c'est important, part aux toilettes... il faut aider doudou à faire les bons gestes, fermer les rideaux de la chambre, lui lire une histoire avant qu'il ne s'endorme... apprivoiser les rituels du soir pour se laisser aller à l'endormissement en prenant exemple sur ce petit lapin tout rond tout coton, car "pour bien grandir, il faut dormir". 


*** Les références ***
Robes de mariées d'Eléonora Barsotti - Editions Hatier jeunesse - mai 2015 - 6,50 € - à partir de 4 ans
Petit doudou Bonne nuit ! de Pakita et Charlotte Harmeling - Editions Nathan jeunesse - juillet 2015 - 14,90 € - à partir de 18 mois



1 commentaire:

  1. Elle est jolie, ta chronique ♥
    Vive l'amour !

    (Et toi, vite, file au lit !)

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