lundi 4 mai 2015

Rapide traversée Jeunesse au Salon du livre de Paris [partie 1] * Concours

Une journée TGV, pour filer vers le Salon du livre de Paris. Une parenthèse dans un quotidien professionnel qui n'a pas tout à fait à voir avec la littérature jeunesse. C'était en mars dernier, j'en ai rapporté quelques images, de belles rencontres, de chouettes projets et de saines lectures. Cette chronique de reprise est l'occasion de revenir sur ces dernières en commençant tout d'abord par une sélection spéciale Ecole des loisirs ! 






L'incontournable, côté jeunesse, c'était l'exposition proposée par  L'école des Loisirs qui fête cette année ses "50 ans de création pour les enfants". Au menu, avec des grands formats colorés, essentiellement des originaux, une invitation à de nombreux voyages dans les albums de la prestigieuse maison. Autour des thèmes Peur, Aventure, Emotions et Impertinence, on y retrouvait des illustrateurs qui ont jalonné l'histoire de la Maison - Ramos, Ponti, Blake, Solotareff, Sanders, Bravi, Albert, Maudet... - Des héros aussi : Loulou, Blaise, les trois Brigands mis à l'honneur en clôture du parcours avec un décor propice à la pause photo. Cerise sur le bout du nez, des masques en carton étaient offerts pour faire mine d'en être un... Un "Trois brigands", bien sûr.
C'est le poussin Blaise qui, sous la main de Claude Ponti, se fait porter par deux gros ballons rouges pour annoncer tout en délicatesse et en malice l'anniversaire tout rond de la Maison. L'occasion de parler de son dernier album Blaise et le Kontrôleur de Kastatroffe. En route pour l'univers poussiloufoque de Claude Ponti. Toujours autant de poussins, voire peut-être plus, agglutinés dans leur chambre préférée, première page pleine, haute dense dans album à le reliure élégante. Mais catastrophe, enfin Kastatroffe plutôt, orage, horrible explosion, "la maison des poussins est détruite du haut en bas". C'est déjà terrible. Mais il y a pire, car le Kontrôleur de Kastatroffe qui arrive avec pas moins qu"un ventre et une bouche prison, des pieds écrase-poussins dentus et des yeux partout, constate une énorme infraction : pas de permis de catastrophe, c'est directement la sanction. Les poussins doivent payer l'amende. D'accord, ok, bon. Mais c'est quoi "La mende" ? ça pousse dans quel arbre ? Où en trouver ? C'est pas le tout mais le monstre est tellement en colère qu'il va falloir partir à l'aventure fissa-fissa et tant pis si ça part dans tous les sens. Enfin dans tous les sens jusqu'à peigner la girafe dans le sens du poil. Ouf. 
Pour cet anniversaire, beaucoup de belles surprises. Notamment la réédition de Max et les Maximonstres de Maurice Sendak qui a vu le jour aux Etats-Unis en 1963 et qui fut publié 10 ans après par L'école des loisirs. "Un soir, Max enfila son costume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre... et puis une autre...". Voilà comment l'enfant s'est retrouvé au lit sans rien avoir mangé du tout. Et c'est ce même soir qu'une forêt - rien que ça - poussa dans sa chambre. Une forêt dense, avec des lianes, et ce petit air rieur et moqueur sur la trombine de Max qui n'en a que faire, finalement, de cette punition. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé au pays des Maximonstres. De terribles, énormes monstres qui "roulaient des yeux terribles" poussaient des cris aussi terribles, "faisaient grincer leurs terribles crocs...", avaient tout mais alors vraiment tout pour faire peur à tous... A tous sauf à Max, non ? Car qui est le roi ? C'est un grand plaisir de revoir les images fabuleusement monstrueuses de Maurice Sendak, joyeuses, denses, épaisses, aux traits et au caractères qui restent gravés à jamais dans la littérature jeunesse en ayant contribué à la façonner. Hymne au monstrueux imaginaire de l'enfant et à ses facéties.

Pour cet anniversaire j'ai demandé à mes enfants de se mettre d'accord sur un de leurs titres favoris chez L'école des loisirs. C'est vers la "terrible" sorcière Cornebidouille de Magali Bonniol et Pierre Bertrand qu'ils se sont dirigés, trois tomes. Dans le premier - Cornebidouille - Pierre ne veut jamais manger sa soupe et ça fait tout le temps des histoires. Des histoires avec sa mère, avec sa grand-mère, avec son grand-père et son père aussi. Non non et re non, Pierre ne veut pas manger se soupe. Chaque soir c'est la même histoire. Sauf que ce qu'il ne sait peut-être pas, Pierre, c'est ce qu'il arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe. " A minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir et leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec". Et c'est bien ce qu'il se passe un soir. Cornebidouille débarque dans la chambre de Pierre "Elle était laide, elle ne sentait pas bon, elle avait du poil au menton"... Mais elle ne pensait pas trouver en Pierre, ce "petit morveux" un enfant pas peureux pour un sou, pas impressionné par deux poils au nez. Même quand elle grandit, grandit, grandit et grossit, elle ne l'impressionne pas. Elle a beau faire, il ne plie pas, ne rompt pas, ne cède pas et arrive même à se débarrasser de la sorcière, nom d'une soupière ! Finira-t-il par manger sa soupe ? Rien n'est moins sûr ! Alors que dans La vengeance de Cornebidouille (le tome 2 - chroniqué Ici) Pierre a réussi à faire manger sa propre soupe à la sorcière et la transformer en abominable potiron en détournant la potion à ses fins dans Cornebidouille contre Cornebidouille ce n'est pas à une mais à deux sorcières que l'enfant va devoir se frotter. Les deux affreuses sont nées du potiron, fumée verte, odeur infecte, tiges et feuilles rampantes arrosées de formules magiques, pas de doute c'est le retour de la vieille bique qui n'a qu'une idée en tête : se venger, se venger, se venger de l'affreux freluquet. Sauf que ce dernier a beau être tiré du lit en plein sommeil, sa vivacité et son esprit facétieux se réveillent assez vite pour mener à nouveau la vie dure à Cornebidouille et à son duplicata !
L'école des loisirs, c'est aussi de très belles collections de romans. Parmi les derniers lus, je viens de terminer un texte fort, émouvant d'une écriture sensible et fine :  Qui est le chasseur ? Qui est le chevreuil ? de Jean-Noël Sciarini. J'avais eu le plaisir de l'interviewer pour Le garçon bientôt oublié (Ici). Avec ce roman, toujours pour les plus grands, toujours dans une quête initiatique, un désir fort de vivre malgré les difficultés qui peuvent jalonner la vie, il nous emmène vers un autre horizon, vers un rêve américain trop vite rattrapé par la réalité. Famille écorchée vive, endeuillée par la perte récente de la mère, ils sont trois dans le même bateau. Un bateau qui fait naufrage, un bateau qui s'appelle Cobbins, un bateau qui ne peut être tenu que par le fils aîné, 17 ans, car son père a déjà perdu pied. L'adolescent avance cahin-caha, dans les méandres de la vie, rattrapé par des images, des souvenirs, dont on ne sait jamais bien s'ils sont rêves, moment du passé, réalité. Et cette pluie chaude qui tombe sur son visage comme le seul fil qui unit toutes ces images de naufrage. Elle, elle, porte l'espoir dans son prénom et s'accroche au sourire de sa mère qu'elle voit dans les néons, dans les paysages urbains, dans sa tête peut-être, c'est Hope, la petite sœur de 9 ans. A eux trois, ils se partagent la narration par alternance. Une construction qui mène le lecteur à chaque fois au point de focalisation interne noué par les émotions, les non-dits qui restent dans l'intimité de chacun et s'asseyent parfois sur le sentiment d'amour qui les lie tous les trois. Absence cruelle de la matrice, du lien. Et où est ce papa qui devient père - avec la mise à distance affective que donne son auteur au substantif -  quand il cesse de veiller sur ses enfants ? Et quand Hope sourit à nouveau, c'est une seconde chance qui s'offre au noyau bancal. Car elle a bien failli, elle aussi, y passer quand le sang a fait flaque par terre. Mais elle recommence à sourire. Convalescence de la tête. De l'esprit. Du cœur. Ecriture à vif pour un roman qui donne un coup de pied à l’irréversible et qui montre le monde comme il peut l'être "triste et beau". Qui ne donne pas envie de danser, malgré l'habituelle play-list que Jean-Noël aime glisser dans ses pages, mais qui donne forcément envie d'aimer et de le dire. Bravo.

Côté dédicaces, durant ma course, dans ma petite journée, le rendez-vous était pris avec Carl Norac et l'album tout dernier né pas encore sorti en librairie à ce moment là, Le Noir Quart d'heure de Carl Norac et Emmanuelle Eeckhout j'ai eu l'honneur de la première dédicace. Je vous en parlais ici dans une chronique sur le temps. Dans mes valises, j'avais glissé également Le petit ballon de la lune de Carl Norac et Emile Jadoul. Jimmy est un super footballeur. Il est tellement fort qu'on le surnomme "l'homme-fusée". Lors de la demi-finale de la Grande Coupe de 1950, il veut réussir le "shoot de sa vie". Et il y parvient ! Son tir est tellement puissant que le ballon passe par-dessus les buts, le stade, la ville... Il traverse même l'océan et tombe dans les mains de Pirmi, un petit inuit qui y voit un don de la lune sans savoir de quoi il s'agit. Il le montre à son papa, décide de le garder, mais le ballon tombe et roule dehors et continue sa route. L'album est un joli voyage onirique, le texte est servi par des illustrations d'Emile Jadoul elles aussi douces et poétiques. Une jolie façon d'appréhender le football loin des paillettes, du bluff et de l'argent comme s'il était important et peut-être urgent de revenir à l'essentiel, ici une relation père-fils d'une tendre simplicité. 
Aux côtés de Carl Norac, l'auteure et illustratrice Kitty Crowther. C'est l'occasion de vous parler de Mère Méduse paru chez Pastel à la rentrée dernière.

Deux femmes marchent vite vers une maison où se trouve une drôle de forme avec de longs cheveux à travers desquels on ne voit presque rien. Un monstre ? Elles l'appellent Méduse. Ce sont des sages-femmes, elles sont venues pour l'aider à donner naissance à une adorable enfant, Irisée, qui va vivre dans les cheveux de sa mère, telle une perle collée à son rocher. Un rocher matrice qui ne veut pas se séparer de son enfant, ne laisse personne s'en approcher, la surprotège plus que la protège, l'abrite, lui apprend à marcher, à voir le monde par elle, à travers ses longs cheveux protecteurs, collants comme des tentacules, lui apprend à lire et à écrire à la maison pour ne pas l'envoyer à l'école, l'empêche de sortir de son giron, par amour pour elle, par peur aussi certainement. Et puis un jour l'enfant qui n'a d'yeux que pour les autres qu'elle voit jouer et évoluer à l'extérieur commence à soupirer. Et sa maman n'a plus qu'à la laisser aller, n'a plus qu'à prendre confiance en elle et dans le lien qui les unit, n'a plus qu'à évoluer et grandir elle aussi : elle la laisse prendre de la distance. Voici un album très fort sur la relation mère-fille / mère-enfant dont les illustrations d'une grande poésie, d'une touche de naïveté mettent en lumière la grande sensibilité du texte. 
L'année dernière, j'avais rencontré Adrien Albert et Matthieu Maudet, ratés cette année pour cause de non coïncidence d'agendas, occupés qu'ils étaient à faire des duels graphiques quand j'avais déjà dû me résigner à faire demi-tour. Je prends pourtant l'occasion de cette chronique pour vous parler de leur actualité. Matthieu Maudet voit sortir Ab et Cé, un abécédaire original accordéon et dont le texte se déroule tout en onomatopés, de A comme aaaaaaaaaaaaah quand un avion pique du nez au Z comme zoumm pour filer à la fin de l'histoire en passant par oh oh quand il y a un orage ou jbong quand une branche barre le chemin d'un personnage et s'écrase sans prévenir sur son front. Un drôle d'oiseau et un petit bonhomme, Ab et Cé, emmènent les enfants dans une aventure très colorée, saveur sucre et malice à travers un livre objet d'une grande qualité d'édition qui permet d'aiguiser la musique des sons et le sens de l'observation. Sur chaque page associée à une lettre il s'agit aussi de retrouver dans les illustrations une série de mots qui commencent par l'initiale associée. A avoir à la maison bien sûr, l'album
va vite devenir un incontournable en maternelle tant il est ludique, rigolo et pédagogique !
Papa sur la lune d'Adrien Albert. Vite vite, il faut se dépêcher. Il est l'heure de partir, c'est la maman qui le dit. "Mona part chez son papa, sur la lune". Il faut un peu d'organisation, c'est vrai, mais tout est prévu et Mona a l'habitude de faire le voyage toute seule, dans une belle fusée jaune qui l'emmène plus loin que le bout du monde : dans l'espace ! Allumages des réacteurs, prête pour le décollage ? Vitesse supersonique, la lune s'approche et Mona flotte dans la fusée en tentant de boire son lait fraise. Et qui c'est, là, au loin ? Papa bien sûr en cosmonaute ! C'est un vrai plaisir que de retrouver le trait particulier d'Adrien Albert qui propose ici une métaphore de la résidence alternée joyeuse, ludique et innovante avec un jeu très intéressant autour des représentations et des liens parents / enfants. Par exemple, une métaphore du cordon ombilical représentée par une corde tenue par la maman qui fait revenir la fusée quand le vaisseau part direction lune, direction papa. Papa sur la lune est un album d'un grand intérêt pour aborder un sujet qui n'est pas toujours facile et pour partir en voyage intersidéral hors norme !
Et la bonne nouvelle c'est que grâce à L'école des loisirs un exemplaire de cet album est à gagner ! 

**conCOuRs**
Pour tenter votre chance, il suffit en commentaire de me parler d'un livre de L'école des Loisirs que vous aimez ou qui vous a marqué. Un roman ou un album, d'hier ou d'aujourd'hui, c'est comme vous voulez ! Vous avez jusqu'au 15 mai pour participer. [France métropolitaine - Europe - le gagnant sera désigné par tirage au sort]

Retrouvez une vidéo de présentation de l'album ici


*** Les références ***
* Blaise et le Kontrôleur de Kastatroffe de Claude Ponti Edition L'Ecole de Loisirs - novembre 2014 - 19, 80 € à partir de 5 ans.
* Max et les Maximonstres de Maurice Sendak Edition L'Ecole de Loisirs - 1963 - 1973 - réédition avril 2015 - 12,70 € à partir de 4 ans.
* Cornebidouille de Magali Bonniol et Pierre Bertrand Edition L'Ecole de Loisirs - septembre 2003 - 12,20 € à partir de 4 ans.
* Cornebidouille contre Cornebidouille de Magali Bonniol et Pierre Bertrand Edition L'Ecole de Loisirs - novembre 2013 - 12,20 € à partir de 4 ans.
* Qui est le chasseur ? Qui est le chevreuil ? de Jean-Noêl Sciarini Edition L'Ecole de Loisirs - novembre 2014 - 15,50 € à partir de 14 ans.
* Le petit ballon de la lune de Carl Norac et Emile Jadoul Edition L'Ecole de Loisirs - Pastel - mars 2013 - 11,50 € à partir de 4 ans.
* Mère Méduse de Kitty Crowther Edition L'Ecole de Loisirs - Pastel - septembre 2014 - 12, 50 € à partir de 4 ans.
* Ab et Cé de Matthieu Maudet Edition L'Ecole de Loisirs - Pastel - avril 2015 - 11, 30 € à partir de 3 ans.
* Papa sur la lune d'Adrien Albert Edition L'Ecole de Loisirs - avril 2015 - 12,70 € à partir de 3 ans.


Rendez-vous lundi 11 mai pour la suite de la traversée !
Les 50 ans de L'école des Loisirs c'est aussi l'occasion de jouer et de jouer encore. Je vous présentais le jeu Domino des bruits de Soledad Bravi  Ici
Une sélection spéciale autour d'Hansel et Gretel m'avait permis de présenter la version de Rascal parue en ce début d'année (ici). Pour rester dans les contes, du même auteur, illustré cette fois par Edith : Ogre vole.
Ni nom ni prénom pour l'ogre mais des histoires oui, beaucoup d'histoires. Toutes monstrueuses. Tellement monstrueuses qu'on ne savait pas en démêler le vrai du faux. Et puis un matin d'hiver, la neige était tombée, beaucoup, tellement qu'Ogre ne pouvait plus ouvrir la porte de sa maison. Il en sortit pourtant, mais par la fenêtre. Une aile est alors venue se poser sur lui, puis une autre et il s'est mis à voler. Pas de manière élégante, certes, mais à voler tout de même et à se retrouver dans le ciel, dans les nuages. Drôle de paysage, "sur chaque nuage, se trouvaient des enfants. Fillettes et garçons. Malgré le temps passé, Ogre se souvenait de chacun d'eux et de quelle monstrueuse façon il leur avait ôté la vie". Mais impossible de fuir devant sa responsabilité et sa culpabilité... Un album étonnant, aux illustrations qui allègent le sens du texte qui donnera tout de même une fin heureuse à tous les enfants !
* Ogre vole de Rascal et Edith Edition L'Ecole de Loisirs - mars 2014 - 13 € à partir de 5 ans.

14 commentaires:

  1. Merci Drawoua ainsi qu'à l'Ecole des Loisirs pour ce concours pour ce bel album! Je tente ma chance :-)

    L'un des albums qui m'a le plus marquée chez l'Ecole des Loisirs et que j'aime énormément depuis mes 4 ans, c'est Le Magicien des Couleurs d'Arnold Lobel.
    Pour notre petite histoire, c'est par ici ;-) http://vivrelivre19.over-blog.com/2014/01/le-magicien-des-couleurs-arnold-lobel-d%C3%A8s-3-ans.html

    Bonne chance à tous!
    Blandine.

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  2. Bonsoir et merci pour ce concours, je tente ma chance avec grand plaisir!
    Mon fils aîné est abonné à l'école des loisir, j'aime beaucoup des éditions. Un des livres qui m'a marqué est "Contes berbères. La Tourterelle de Youssef Yousfine" Vraiment un très bel ouvrage.
    Bonne journée

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  3. Bonsoir
    Chez nous, on adore rire en famille autour de " au lit dans 10 min" de Peggy rathmann..Vivent les papas le nez dans leur journal et les hamsters festifs!

    Merci de l'organisation du concours , on croise des doigts
    Sophie

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  4. Mais je ne savais pas qu'il y avait le tome 3 de cornebidouille !!! En voila une chouette nouvelle, car on l'adore ! Et j'ai une tendresse particulière pour elle, quand Rose était en CP sa maîtresse avait participé a un concours de l’école des loisirs et nous avions fabriqué avec les enfants une gigantesque cornebidouille en papier mâché ! quelle fierté pour les enfants cette réalisation ! et cerise sur le gâteau, d'être dans les gagnants et d'avoir pu rencontrer Magali Bonniol !

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  5. Merci pour ce concours!
    S'il y a bien un roman qui m'a marqué à L'école des loisirs, c'est Oh Boy! de Marie-Aude Murail. Quelle histoire! Quels personnages! J'étais ado, mais j'avais adoré la petite fratrie... Un roman prenant, touchant, bref, je devrais le relire!! :-)

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    1. Et voilà Daphnée ! C'est vous qui avez gagné ! Bravo! Envoyez moi votre adresse postale par mail drawoua@gmail.com

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  6. Les albums de l'école des loisirs ont vraiment jalonné mon enfance, ils sont nombreux à m'avoir marqué... et à beaucoup plaire aussi à mes papooses ! Un de mes grands chouchous, c'est Crictor, de Tomi Ungerer, ce serpent très attachant qui fait des noeuds avec son corps et réussit à vaincre les voleurs venus dévaliser sa vieille amie un soir en les ligotant. Je l'adore ! Et ce n'est peut être même pas tout à fait un hasard si mon papoose s'appelle comme la dame dans l'album :)

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  7. L'album de l'Ecole des loisirs qui m'a marquée à vie est Le sourire du roi, de Rascal. Tout simplement parce qu'il prouve qu'on peut de nouveau être heureux après la mort d'un proche, même si ce proche est son propre enfant et qu'on l'aime de manière infinie. Ce livre m'a redonné optimisme et goût de vivre <3 C'est sans doute grâce à lui si je suis encore là pour en témoigner :-)

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  8. Bonjour,
    Merci pour le concours et le super cadeau.
    Je participe avec plaisir.
    Le livre qui m'a le plus marqué c'est Pépé révolution !! Une vrai leçon de vie, j'ai d'ailleurs transmis ce livre à min fils qui l'a lui aussi adoré.
    Mon mail : cottleya(a)gmail.com
    Encore merci et bonne continuation. ❀

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  9. Bonsoir,
    Ici c'est La chasse à l'ours d'Helen Oxenbury et Michael Rosen qui a marqué les "générations". En effet, il a été lu à l'aîné de mes neveux (aujourd'hui 17 ans), puis à son frère (maintenant 13 ans) ; période durant laquelle on a découvert qu'il existait deux traductions différentes ! mais celle qui a été écoutée la première a gardé sa faveur ; puis le troisième (3 ans 1/2 aujourd'hui) pour qui j'ai également acquis La chasse à l'ours animée (géniale !!!) et maintenant j'espère bien faire découvrir ce superbe album à la petite dernière âgée de 18 mois. Encore de nombreuses heures de lecture, de partage et de bonheur en perspective...
    Merci pour ce concours.

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  10. participation reçue par mail :
    "Re - Bonjour et merci pour ce 2e concours. Je ne connais pas du tout cet auteur mais je vous fais confiance ! Nous en ce moment on lit Les orteils n'ont pas de nom ! Génial !!! A bientôt. Hortense"

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  11. Bonjour et merci pour ce concours !
    Quand j'étais petite j'étais abonnée à l'école des loisirs (tout comme le sont mes garçons actuellement) je me souviens avoir reçu un livre sur al famille souris (je n'ai plus le nom de l'auteur ni le titre exact) et chaque année (si on prenait la même collection) il y en avait un sur cette famille souris, je me ils étaient dans la neige, ils étaient nombreux et la maison y avait une mezzanine où tous les lits des enfants souris étaient alignés ! j'adorais les dessins et lire ce livre ! d'ailleurs ils sont toujours chez mes parents !
    Bonne journée

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  12. Clôture du concours et tirage au sort via Facebook, c'est Daphnée qui gagne l'album ! Bravo bravo !

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  13. Malheureusement, je n’ai pas pu assister à cet événement, mais grâce à ton article, j’ai eu un aperçu de ce qui s’y est passé.

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