vendredi 12 septembre 2014

Chronique croisée, anti-sexisme et cornichons [+ concours]

Pour ses 40 ans, le voici réédité chez Thierry Magnier. Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon de Christian Bruel et Anne Bozellec. Pour ses 40 ans, il s'est invité dans ma boîte aux lettres, j'étais heureuse de l'y trouver, de retrouver ses auteurs aussi, donc j'avais parlé déjà lors de la réédition de Un jour de lessive Ici, Pour fêter ses 40 ans à notre petite échelle de chroniqueurs du soir, nous nous sommes relancés dans une chronique croisée avec La Mare aux Mots (Ici). Regards croisés sur un même ouvrage et publication de l'article simultanément, s'y joint également Fille d'Album (ici), blog spécialisé dans les supports anti-sexistes.
Une ville, une maison, une chambre d'enfant qui pourrait être n'importe laquelle. Et un objet, un seul, colorisé. Rouge. Deux parfois. Mais seulement deux. Non trois aussi, sur certaines pages. Des objets presque hors temps qui marquent le territoire d'un enfant. Julie est une petite fille qui, selon ses parents, ne fait rien comme tout le monde. Elle lit avec ses patins au pied, elle n'est pas très polie, pas très douce, elle n'aime pas les peignes, est toujours mal coiffée, les cheveux ébouriffés, cela la connaît. La petite raie au milieu, la petite barrette sur le côté, c'est comme ça que ses parents souhaiteraient qu'elle soit. Elle pas. Garçon manqué, garçon manqué, c'est ainsi qu'elle se voit surnommée, "toujours à dire de vilains mots, toujours en train de tomber, toujours prête à faire une bêtise. Un vrai garçon manqué, voilà ce que tu es". Quel terme grossier. Une larme perle sur la joue de l'enfant quand elle voit se transformer son ombre en ombre de garçon. Pipi debout, vaisselle partout, laine réduite en petits bouts, l'ombre s'oppose avec force à ce que la petite fille rentre dans le rang, dans la norme imposée par une société clairement sexiste. C'était il y a 40 ans. Elle veut s'en débarrasser, elle n'est pas un garçon manqué, elle est une fille, cette confrontation entre ce qu'elle est au plus profond d'elle-même et l'image de fillette que véhicule la société est violente. Tellement, que l'enfant perdue décide de s'enterrer pour faire disparaître son ombre. "Sous terre il fait toujours noir, on n'a pas d'ombre !". Elle creuse. S'enterre, seule sa tête d'une grande tristesse, d'une grand détresse est à l'air libre. La rencontre avec un garçon aussi triste qu'elle  pour des raisons équivalentes, il pleurerait "comme les filles", va transformer une histoire dure dans laquelle des enfants bataillent corps et âmes pour ne pas être traités comme des cornichons, "les cornifilles dans un bocal, les cornigarçons dans un autres, et les garfilles, on ne sait pas où les mettre. Moi, je crois qu'on peut être fille et garçon, les deux à la fois si on veut. Tant pis pour les étiquettes. on a le droit". Un album très fort dont le côté rétro donne encore plus de puissance à la lecture que l'on peut en faire aujourd'hui. Notre société a certes évolué mais pas vraiment encore de là à immerger totalement ensemble tous les cornichons qui ne sont pas traités tout à fait pareil selon qu'ils sont filles ou garçons, femmes ou hommes. Ce livre montre d'où l'on vient. N'y retournons pas. *** Coup de cœur***
Rose bonbon d'Adèle Turin et Nella Bosnia. Rose Bonbon a vu le jour en 1976 et il n'a pas pris une ride, pas un pli, pas une once de vieillot. Sa réédition dans la collection Encore une fois chez Actes Sud Junior, petit format et couverture souple, est une excellente idée pour continuer à lire, à diffuser et à faire connaître un titre incontournable sur le sujet. Au pays des éléphants, il y a longtemps, mais pas si longtemps que ça, les éléphants étaient gris souris, les éléphantes roses bonbon. "Cette jolie couleur était due au fait que les éléphantes, depuis le premier jour de leur vie, ne mangeaient que des anémones et des pivoines", de fleurs qui n'avaient pourtant pas bon goût mais dont les vertus étaient indiscutables dans la tribu. Indiscutable et donc obligatoire pour tous ses membres féminins. Et pour couronner le tout, les petites éléphantes étaient parquées entre elles et costumées comme des cerises sur le gâteau, collerettes, nœuds et froufrous roses, c'est entendu. Parmi elles, Pâquerette ne rosissait pas. Ce n'était pas faute de manger sa ration de fleurs obligatoire, mais ses idées et ses pensées, filaient de l'autre côté de la clôture, là-bas, là où les éléphanteaux mâles jouaient dans la mare, s'arrosaient, barbotaient, se roulaient dans la boue en toute liberté, en toute impunité. La vraie vie. Contre l'avis de ses parents, Pâquerette ose sortir de l'enclos. Les autres petites éléphantes la regardent avec effroi, puis perplexité, curiosité et envie, jusqu'à sortir elles aussi. Pour toujours ? C'est ce que vous découvrirez dans cet excellent album à mettre entre toutes les petites mains au plus vite ! *** Coup de cœur***
Mademoiselle Zazie ne veut pas être hôtesse de l'air de Thierry Lenain et Delphine DurandZazie est de retour pour cette rentrée scolaire. Et en parlant d'école, c'est dans sa classe qu'elle nous invite. Sa maîtresse a décidé d'inviter un auteur dont elle semble particulièrement éprise. Pour faire de cette rencontre un moment d'exception, elle décide de faire jouer une des histoires aux élèves. Et qui voient elles dans les rôles principaux ? Zazie et son copain Max. Cela pourrait être sympa sauf que Zazie trouve les histoires de cet auteur nulles et archi nulles. Il faut dire qu'elles sont concoctées à l'eau de rose et gratinées aux clichés. Tout pour faire bouillir notre marmitonne bien loin de ne pas avoir le dernier mot ni de se laisser faire. Le fil conducteur, n conducteur de tractopelle justement qui tombe amoureux d'une hôtesse de l'air, va être tordu, retordu, tourné et contourné, pour un happy end sauce Zazie qui a des idées plein les bras et plein la tête, comme à son habitude. Retrouvez ici et ici les chroniques Baobab sur Mademoiselle Zazie. La série Mademoiselle Zazie est aussi devenue un dessin animé diffusé sur France 5. Cette adaptation est déclinée en albums. Voici deux titres à rapprocher de notre thème du jour. Les poupées musclées dans lequel Max joue à la poupée et se fait largement moquer par ses camarades. Pour le protéger Zazie qui n'aime pas, elle, jouer à la poupée transformera ses figurines en poupées de l'espace. Dans Sauvetage impossible, c'est une nouvelle fois Max qui est en difficulté. Clodomir le harcèle. Zazie vient à sa rescousse mais lui fait perdre la face sous prétexte que c'est une fille... J'ai hésité à sélectionner ces deux ouvrages. Le message transmis est vraiment intéressant, mais narration et illustrations ne sont pas folichonnes et sont bien loin de valoir les titres originaux qui sont non seulement d'un meilleur niveau mais bien plus agréables à lire et adaptés à nos primo-lecteurs qui les dégusteront avec bonheur (à lire tout seul dès le CE1).

*** Concours *** Grâce aux Editions Thierry Magnier, vous pouvez gagner Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon de Christian Bruel et Anne Bozellec. Laissez en commentaire une anecdote, une référence, une astuce ou un petit mot sur ce thème. Vous avez jusqu'au 24 septembre pour participer. Résultat par tirage au sort. *** Concours ***



*** Les références ***
* Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon de Christian Bruel et Anne Bozellec - Editions Thierry Magnier - 1975 - réédition septembre 2014 - 16,50 € - à partir de 5 ans *** Coup de cœur***
* Rose bonbon d'Adèla Turin et Nella Bosnia - Editions Actes Sud Junior - 1976 - réédition septembre 2014 - 4,95  € - à partir de 3 ans *** Coup de cœur***
* Mademoiselle Zazie ne veut pas être hôtesse de l'air de Thierry Lenain et Delphine Druand - Editions Nathan - juin 2014 - 5,70  € - à partir de 6 ans
* Mademoiselle Zazie sauvetage impossible / Les poupées musclées - Editions Nathan d'après la série télévisée - mars 2014 - 5,70  € - à partir de 6 ans


Retrouvez ma précédente chronique anti-sexiste Ici avec...
* La déclaration des droits des garçons
et Le déclaration des droits des filles
d'Elisabeth Bramiéditions Talents Hauts, mars 2014 - 11,90 € -  à lire avec l'enfant à partir de 4 ans
Boucle d'ours de Stéphane Servant et Laetitia Le Saux éditions Didier Jeunesse - 2013, 12,50 € - à partir de 4 ans

La robe à froufrou de Sandrine Beau et Ariane Pinel, éditions Alice Jeunesse - 2014, 11,50€
Les poupées c'est
pour les filles 
de Ludovic Flamant et
Jean-Luc Englebert,
 éditions Pastel (off)septembre 2013 -
10€ 
-  à partir de 4 ans



Zizi Lolos Smack !! de Delphine Godard
et Nathalie Weil, illustré par
Stéphane Nicolet,
 éditions Nathan - août 2013, 15,50€
Egaux sans ego Collectif d'auteurs, éditions Locus Solus -
septembre 2013, 14€

27 commentaires:

  1. oh j'en ai trop des anecdotes a ce sujet malheureusement.....vivement que ca devienne une curiosite arriere de parler de sexisme !!
    la toute derniere peut etre fraiche d'hier.....bagarre de square,entrainement intensif a la lutte mixte , rien de mechant,rien de glorieux....comment expliquer a fiston pourquoi le papa de mademoiselle "championne de boxe francaise" considere sans aucune forme de proces que c'est forcement garcon LE coupable de cette chamaille ?
    il a fini couché a terre et en plus il se fait gronder parcequ'il a lutté....contre....tadaaa....une plus faible que lui ?!?!
    bonhomme comprend pas le papa...sa fille est plus forte que lui mais non elle est une fille elle est faible d'après lui ??!
    drole d'histoire de square....

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  2. j'ai 40 ans, et je me souviens encore ed Julie et son ombre de garçon, des cornifilles et des cornigarçons, ce livre m'avait fait beaucoup de bien, et pourtant on n'avait pas encore des "livres [legos, playmos, ...] pour filles" et des pour garçons :-/

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  3. J'ai découvert il y a deux jours le livre d'Elise Gravel "Tu peux", joli écho a mes convictions de femme et de maman. Tu peux, c'est ce que je dis régulièrement à ma fille de 8 ans. Tu peux. Courir vite. Te salir. Faire le métier que tu aimes. Lire autre chose que des livres de princesse. Tu peux !
    Et un autre livre que nous aimons bien ici : On n'est pas des poupées". Mon premier manifeste féministe. Qui pose des mots, des phrases courtes comme des slogans, qui donne à discuter avec des " qu'est ce que tu en penses toi ?"





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  4. Notre p'tit gars, dès sa naissance, a porté des pyjamas roses, et je peux vous dire qu'on nous a drôlement regardé à la maternité!!! Même la famille...
    Puis, ses doudous ont eu droit à leur poussette et chez nous, on trouvé voitures et poupées! Pas de jaloux et de discours à la noix chez nous!

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  5. Merci pour ton lien Chlop j'ai lu ton texte avec intérêt !

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  6. J'aime beaucoup "À quoi tu joues ?" de Marie-Sabine Roger et Anne Sol.
    Un bel album avec des pages qui se déplient pour tordre le coup aux préjugés sexistes !

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  7. Bonjour, une bien belle chronique aujourd'hui et croisée avec LMAM. Au top. Je n'ai pas vraiment d'anecdotes qui me viennent spontanément en tête. Mais j'ai beaucoup rigolé, quand ma fille a reçu un dessin de princesse de la part de notre voisine. Et avec toute la délicatesse d'un enfant de 2 ans, elle lui a répondu "je n'aime pas les princesses avec des coeurs" tout en retournant castagner ses dinosaures.

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  8. Bonjour,

    Juste un petit mot d'encouragement à tous ceux qui lisent les chroniques de Maman Baobab et de LMAM, encouragement :-) à ne pas laisser passer quand quelqu'un parle de la journée de la Femme. Il n'y a pas de journée de la Femme. Par contre, il y a une Journée mondiale du droit des femmes. Je n'ai pas compilé tous les stéréotypes qu'on lit quand on célèbre La Femme. Quand on se mobilise pour les droits des femmes, on en entend nettement moins...
    C'est dur de reprendre les gens, on a peur de leur réaction, peur de passer pour un rabat-joie, qui fait la morale... mais maintenant j'arrive à le faire avec suffisamment de bienveillance et je m'aperçois, à ma grande surprise, que les gens sont contents de cette remarque parce qu'ils n'y avaient pas réfléchi. C'est une remarque qui les a fait avancer, et qui fait avancer la société...
    Alors n'hésitons pas à dire ce qu'on pense quand on a raison !

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  9. J'ai deux filles et depuis longtemps je m'intéresse à la question. Au début, je me disais : mes filles auront le droit de tout faire, elles n'auront pas d'éducation genrée. Et je me suis rendue compte que de mettre cela en place, c'est également laisser mes filles aimer mettre des robes, aimer les histoires de princesses, et non pas tout simplement laisser les filles jouer au football, et les garçon aux poupées. Souci : cela provient souvent de l'influence de la société, de la télé, des copines, etc. Pas facile ! Elinorbleu

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    1. c'est dur mememeeeeeeee .... ahh ces princesses !!! vive Rebelle ;-) !

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  10. PS : je ne comprends pas trop comment faire pour m'identifier quand on ne veut pas laisser son adresse gmail ? (cela me met unknown)... Elinorbleu

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  11. Bonjour,
    ma premiere participation n'a pas ete enregristrée, bizarre ... nous ici, on a 2 livres qu'on lit régulitrement pour abattre les clichés ( a bat les clichés avec entre autre dse petits exercices avec papa et maman ours qui se ressemlbe ) on y travaille beaucoup avec ma 5 et mon 4 ans pour petit à petit changer notre societe ..

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  12. Merci pour ce concours :-)

    A la maison, nous lisons de tout, jouons à tout, j'essaie de faire attention à ce que dis, aux expressions toutes faites (pour faire suite au commentaire de Chlop), ma fille n'a jamais vraiment joué aux poupées, Barbies, ...mais mes garçons adooorent les voitures.

    Pour la petite anecdote, double en fait, mon 5 ans me dit "les filles c'est nul, ça pleure" et à son inverse, pour mon 3 ans, une fille avec une longue jupe/robe est forcément une princesse!

    Bonne fin de journée!
    Blandine.

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  13. ce livre est top, je l'ai car je me prénomme ainsi hihi

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  14. Ah chic ! Merci Drawoua ! moi j'ai 2 mouflettes à la maison et l'impression comme Blandine de faire attention à tout, à la façon dont on parle d'elles, dont on s'adresse à elles, etc... Mais c'est pas simple de les entendre revenir de l'école en disant qu'elle n'a pas eu le droit de faire partie de la partie de jeu des chevaliers parce qu'on lui a dit que c'était un jeu de garçon... Ou les anniversaires avec une petite pochette de cadeaux différentes pour les gars et les filles (résultat : de la frustration des deux côtés !)

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  15. J'ai 4 enfants : 2 garçons : L'un est bagarreur et bougon, l'autre est doux et prévenant et 2 filles : l'une est coquette, l'autre ne veut porter que sa salopette en jean !!..
    Vive la différence !!!

    Coralie.

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  16. Bonsoir, merci pour ces belles découvertes d'album, je suis vraiment intriguée et intéressée.
    Mon loulou de 3 ans avec qui nous parlions de qui était des garçons ou des filles et là il me dit Tata c'est un garçon (effectivement pas un grand modèle de féminité). Alors nous lui expliquons que non, tata est une fille. Mais il ne voulait pas lâcher. Je crois que tata reste un peu asexuée depuis dans son esprit!
    Un grand merci pour cette opportunité. Et pour ces articles si complets.
    Belle soirée

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  17. fred-steph l'aminot18 septembre 2014 à 15:37

    bonjour ,
    merci a vous.
    je tente ma chance.
    etant assistante maternelle, les enfants jouent a ce qui veulent a mon domicile.
    les petits garçons aiment beaucoup la cuisine et les poussettes.
    en voyant ça un papa a changer de tete en venant récupérer son enfant.
    mais je n ai pas pour autant suprimé la dinette et les poussettes.
    l enfant a continué a joué ..... c etait la maman qui venait le récupérer après...ben c est pas grave l enfant c etait bien amusé!!!

    bonne journée

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  18. bonjour et merci pour ce concours
    travaillant en périscolaire, je me rends compte qu'en dehors du regard des adultes, et hors d'une certaine pression du groupe véhiculant nombre de stéréotypes, les enfants aiment à jouer à tout, découvrir et se mettre en scène en changeant de rôle
    filles et garçons jouent ensemble aux jeux de construction, papa maman et poupées mannequin !

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  19. Bonsoir,
    Moi je me souvient un jour ou nous sommes allée chez des amis, quand mon fils avait pris comme jouet une poupée. Cela a fait bizarre à mon mari. Alors je vous raconte pas la tête de mon homme quand mes amis ont offert une poupée à mon fils.
    Il a joué un moment avec cette poupée qui fait des bisous quand on la touche sur le ventre.
    Merci

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  20. Bonsoir,
    Mon petit garçon porte son bébé en porte bébé, fait des câlins à sa poupée. On a eu qques réflexions. Quel plaisir de rétorquer qu'un papa s'occupe bien de son bébé, et donc qu'il est tout naturel que mon fils l'imite... :-D

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  21. Bonjour,
    Merci pour le concours et le super cadeau.
    Je participe avec plaisir.
    Mon fils qui de temps en tant a envie de se maquiller comme maman !!
    Mon mail : cottleya(a)gmail.com
    Encore merci et bonne continuation. ❀

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  22. Bonjour merci pour ce concours. Je tente ma chance avec plaisir d'autant qu'une de mes jumelles est toujours qualifiée de garçon manqué parce qu'elle aime les pirates, les motos, elle n'aime pas que je la coiffe (elle a de magnifiques cheveux longs qui bouclent en anglaise) et la pauvre est toujours comparée a sa soeur qui est tres gracieuse, une petite princesse toujours en robe, qui aime les chouchous dans les cheveux, les poupees....
    reste plus qu'a croiser les doigts et les orteils ;) bonne journee

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  23. Bonsoir,
    merci pour ce jeu concours c'est chouette, je participe avec grand plaisir! Il y a peu j'ai offert à ma nièce le livre "Couv Princesse". C'est l'histoire d'une princesse qui ne tombe pas amoureuse des princes qu'elle rencontre, pour se débarrasser de ses prétendants elle se fait aider d'une fée... c'est vraiment drôle ça change des autres livres de princesses!
    mon mail: coco.pink@hotmail.fr
    Merci encore c'est vraiment sympa d'organiser tout ça, bonne soirée :-)

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  24. Bonjour !

    Merci pour ce joli concours auquel je participe avec plaisir !!!

    Une petite histoire à ce sujet ? voilà : mon loulou a une trottinette rose, et cela ne le gène pas du tout ; si quelqu'un n'est pas content c'est pareil, le rose n'est pas réservé aux filles aujourdhui !

    Mon mail est : agnes.fanciullino@gmail.com

    Encore merci ! Et bonne journée !!!

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  25. Un projet poésie sur les ombres avec mes CE1 (du temps très ancien où j'étais instit). Une phrase écrite par une petite black : "Mon ombre est noire comme la tienne, tu le vois ?"

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  26. Merci à vous pour toutes vos participations, riches en anecdotes ! RANDOM a décidé que le gagnant serait le commentaire N° 12 ! https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10204906917492041&set=a.2179020114384.132747.1213333225&type=1&theater

    vite vite une adresse postale et un nom de famille par mail Blandine !

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