mercredi 3 avril 2013

Mon Salon du Livre

Je vous l'avais promise, voici ma narration illustrée  du Salon du Livre de Paris. Mon Salon du livre
Retour aux sources presque. De mes premiers pas professionnels en tout cas, à Pariiiiiis. Récit partiel d'une séquence brève et intense, foisonnant de rencontres, de retrouvailles, de visages que l'on met (enfin) sur des noms, sur des échanges, sur des lignes et des lignes de mails, de chroniques, des heures de discussions téléphoniques.
Le séjour commence par un prologue vivement amical, un de ceux qui ne prennent pas de rides. Mais avant, l'arrivée à Montparnasse, l'immersion déjà totale, pas faite depuis des mois, des années presque. Retour vers le passé. Passé parisien quand on est que de passage. Pas rien. Pas rien, les odeurs du métro, le circuit intra-muros, la foule, la reconnexion à avant. Ce qu'on était, ce que j'étais.  A ce passé commun avec lui, à ses années qui semblent lointaines, pendant lesquelles on travaillait, on vivait à Paris. Le Salon du Livre faisait partie de mes rendez-vous professionnels fixes et appréciés. Personne ne se demandera pourquoi. Mais il faut bien vous dire aussi que quand j'avais ma carte de presse, celui de l'Agriculture comptait par exemple dans les marronniers, il précédait celui-ci, comme un ordre des choses. Alors arrivée Porte de Versailles. Wouw. Je me remets au présent notez le changement de temps - pour profiter du moment tout en gérant le flux des émotions. Il s'agit de se dire aussi que ce week-end, estun de ces rares moments bien à moi et sans les enfants. Rare, aussi, en mode monoparental.

Rendez-vous avec Carole du blog Trois Etoiles. En bonne provinciale, je débarque avec une valise à roulettes, parce que les livres au retour, c'est lourd. En bonne blogueuse jeunesse, je lis le roman jeunesse du moment, celui qui fait le buzz sur la blogosphère : Nos étoiles contraires de John Green chez Nathan (et je ne remercie pas Hélène avec qui j'ai fait le voyage en TGV de m'avoir empêchée d'avancer la lecture. Par contre, je la remercie pour la causette et le krops, Qraps, Crups ? Le truc au wagon-bar? Quoi). En bonne 'j'ai rendez-vous avec un ou une inconnu(e) IRL", je n'ai pas d'arrosoir rose, mais un livre avec le mot clé : "Etoile". Pour que ça tilte. Et zou. Je vous passe les détails. Je vais même vous en passer beaucoup, on pourra parler d'ellipse ou encore de jardin secret ou même peut-être de coupe. Coupe ce qui pourrait être rasoir pour ton lecteur, tu es déjà assez prolixe. 
Bon, on y entre ou bien ? On y entre.

Et un petit tour des popotes. Mais pas avant d'épingler deux jolis cadeaux... Le Badge d'A l'Ombre du Grand Arbre (Merci Gabriel) et le Reading is sexy... de Carole (Merci aussi !). 
Au programme, des rencontres avec les représentants des Maisons, des attachées de presse souvent, avec qui je suis en contact très régulièrement, et sans qui faire ce blog ne serait pas vraiment possible. C'est le moment, par oral ou ici par écrit, de les remercier.
Au programme aussi, les séances de dédicaces, des rencontres toujours et des discussions avec des auteurs, des illustrateurs, des blogueurs. C'est l'occasion de surprises, de jouer aux groupies, de regarder leur travail parfois d'une autre manière. C'est l'occasion de recevoir de jolis compliments, de doux mots et des livres, des livres et des livres. Il y a eu des ratés aussi, auteurs, attachés, le chrono pas au top niveau.
Après une première journée d'immersion, beaucoup de discussion et peu de photos, soirée étoilée.
avec mon hôte qui n'avait pas oublié les fondamentaux, restau asiatique forcément.

Pas trop de détails sur le contenu des assiettes ni de la discussion qui a oscillé entre la littérature et la girly touch de nanas post trentenaires en mal de. Point. Point final sur la phrase, pas de suspension, pas de complétez par vous-même. Non, rien. La porte est fermée. Elle est même fermée à votre imagination.
Et puis la 25e heure est arrivée, la nuit, le petit matin, et un autre fondamental, le seul vecteur d'huile de palme que tu as le droit d'ingurgiter, m'a-t-on dit un jour, mais vraiment pour ne pas recommencer à fumer parce que côté hanches, ça va finir par coincer. Un tour d'horizon de la bibliothèque de Carole avant de repartir au Salon. Un coucou au chat Elliott, un chat de garde du ciel et des étoiles et qui pourrait être un héros de livre jeunesse, Le chat des toits étoiles.
Et puis des livres et des livres à lire et à chroniquer, des piles. Et un constat, nous faisons partie de la même Lecture Commune, à venir sur A l'Ombre du Grand Arbre , Plus tard je serai moi, de Martin Page aux Editions du Rouergue.

Sur ces quelques vues privées, il est temps de retourner au coeur du Salon avec les moments forts de ces deux jours.

Brève rencontre avec Romuald auteur et illustrateur de la série Les Pyjamasques, les aventures de trois super héros à destination des 4-7 ans. L'auteur a dédicacé deux albums à l'intention des classes de maternelles de Petit Poi(d)s et de Grenouille, dont le petit dernier :  Les Pyjamasques  et le Croque-chaussettes, un monstre qui apparaît alors que Yoyo n'a pas pris le temps de ranger sa chambre comme il avait promis de le faire à ses parents. Une collection à retrouver chez Giboulées Gallimard Jeunesse : Ici.
Toujours chez Gallimard, Timothée de Fombelle a attiré les foules. Avec Kik des Lectures de Kik et Carole Trois étoiles, on admet avoir joué les groupies...
Il faut que je vous dise que Victoria Rêve, le dernier né de Timothée de Fombelle, fait partie des gros coups de coeur de Maman Baobab : à lire ou à relire Ici et que ce livre a été désigné "LE" roman préféré de l'année 2012 pour l'équipe d'A l'Ombre du Grand Arbre

Une autre rencontre a fait very groupie, celle avec Bertrand Santini et Laurent Gapaillard, l'auteur et l'illustrateur du YARK aux Editions Grasset-Jeunesse.

On tape dans le très haut de gamme et je vous en reparlerai très prochainement. Il faut dire que je suis revenue du Salon avec deux exemplaires dédicacés quand un troisième m'attendait à l'arrivée dans ma boîte aux lettres. Ce conte délicieusement écrit et dont le sujet n'est pas plus abominable que celui d'un monstre terrible qui mange les enfants gentils, serait à lire et à faire lire à partir de 5 ou 6 ans, mais ma Grenouille de 3 ans et demi réclame à cor et à cris sa lecture, dort avec un exemplaire et cite des phrases in extenso. Alors. Un teaser ? Oui, c'est Ici.
Pour patienter un petit peu, toujours chez Grasset-Jeunesse dont j'ai rencontré avec plaisir l'attachée de presse qui m'envoie des albums d'une très grande qualité, lisez ou relisez L'étrange Réveillon que j'avais chroniqué  ici parce qu'il s'agit du même auteur, que son illustrateur, Lionel Richerand, est charmant et que c'était un coup de coeur pour le blog Maman Baobab, bien sûr.
Parmi les grandes rencontres il n'y a pas eu que celle avec le Loup d'Orianne Lallemand et d'Eléonore Thuillier (Je vous en parlai ici l'année dernière).   Il y a eu aussi et surtout celle avec Gabriel
de La Mare aux Mots, blog incontournable, s'il en est, concernant la littérature jeunesse.
Si vous ne le connaissez pas encore (le blog, hein, pas Gabriel), c'est par Ici
Pour marquer notre rencontre, il m'a offert Lâcher sa main de Séverine Vidal aux éditions Grasset-Jeunesse
qu'il chronique Ici 
et qu'il a fait dédicacer en douce, devant mes yeux, par sa charmante auteure, Séverine Vidale
avec qui je venais tout juste d'avoir des échanges fort sympathiques à l'occasion de la sortie de Petit Minus, qu'elle m'avait gentiment offert et dédicacé quelques semaines auparavant avec Cécile Vangout, l'illustratrice. Je vous montre la couverture de l'album et je vous reparle très prochainement des deux titres !

Merci Gabriel avec qui j'ai aussi partagé une chasse aux coccinelles :

 
ici, sous le feutre de Marion Billet qui dédicaçait chez Gallimard Jeunesse, notamment à l'occasion  de la sortie de A la campagne, 6 images à regarder, 6 sons à écouter. Une collection de livres sonores d'une grande qualité qui intéresse l'enfant dès son plus jeune âge. Dans ce nouvel opus, les cris de l'âne, du dindon, de paon, de la chèvre, de la poule et de l'oie. Le principe est toujours le même, à chaque animal, une image et une puce sur laquelle l'enfant appuie pour faire retentir le son. 

Et puis Carole m'a menée vers l'espace de L'Ecole des Loisirs, à la rencontre de Jean-Noël Sciarini
 auteur notamment des Disparitions d'Annaëlle Faier dont elle m'avait offert un exemplaire dédicacé à l'occasion du swap d'A l'Ombre du Grand Arbre car ce roman avait été pour elle un très gros coup de coeur (à lire ici). Une belle rencontre et un exemplaire dédicacé du Garçon bientôt oublié pour lequel je le remercie.

La suite ? Vous voulez continuer la ma visite ?
La suite, c'est aussi la rencontre avec Gaëlle des Editions Les P'tits Bérets. Une petite Maison au grand charme dont vous devrez surveiller l'actualité qui façonne une belle ligne éditoriale avec la publication d'albums de grande qualité dont je vous reparlerai très prochainement. 

En attendant, rappelez-vous de celui-ci :
Le dimanche de Monsieur Pervenche de Jeanne Taboni Misérazzi, illustré par Mayana Itoïz dont je vous parlai Ici et que j'avais également intégré à la sélection sur le temps d'A L'Ombre du Grand Arbre : .
Cela a été un plaisir d'en rencontrer l'auteure, Jeanne, qui signe avec l'illustratrice Lucie Beaumont 
Le prof à la grosse tête. Le prof, c'est Monsieur Cabouchou, professeur de technologie qui a plein d'idées pour enseigner sa matière aux élèves en leur faisant faire des expériences géniales. Seulement, il est si timide qu'il perd ses moyens dès qu'il se retrouve face à la classe. Le jour où une grosse migraine le saisit, sa tête grossit, grossit, grossit, et sa vie bascule. Ce n'est pas qu'une formule imagée, sa tête devient si lourde qu'il va devoir trouver une solution pour ne pas tomber. Ce sera peut-être l'occasion pour lui de mettre à profit ses idées de génie, pour lui, et pour les autres aussi. 

Dans les allées, dans les allées, des livres, des livres, les livres, des stands encore...
Les avis des copains, dont par exemple celui de Bouma, membre d'A l'Ombre du Grand Arbre.

Les régions, encore et toujours. Quittons la sauce béarnaise pour voir les bretons.
J'ai cherché la mienne, et ce que je pouvais y dénicher en jeunesse. J'ai trouvé, tout petit, tout discret :
La puce à l'oreille de Jérôme Lucas et Juliette Lucas aux Editions Récits qui montre que la raison du plus fort, n'est pas toujours la plus forte des raisons. Quand Colette la poule tente de se jeter sur la sauterelle Estelle pour l'avaler, cette dernière se défend en lui sautant sur le dos. Alors qu'elle devient inaccessible au bec pointu de la poule blanche et rouge, une discussion animée s'instaure. Et quand pique une puce, c'est  croire que l'histoire se répète, à moins que tout le monde ne s'accorde pour signer un pacte de non agression ?

Les déambulations ont continué, avec les incontournables :

Le rendez-vous à la Petite Scène pour la finale départementale des P'tits champions de la lecture
Et l'exposition des meilleures couvertures du concours "Dessine la couverture de ton livre".
L'expo Titeuf a 20 ans 


L'expo Spirou, galerie des illustres
La conf sur Internet, le rendez-vous des blogueurs

 avec même une rencontre avec Lucie Vandevelde illustratrice de la bannière du blog Maman Baobab
Et cet hommage de L'Ecole des Loisirs à Mario Ramos.
Beaucoup beaucoup plus de rencontres, d'échanges, de prises de contact, que cela, bien sûr. Ceux qui se concrétiseront seront chroniqués sur le blog Maman Baobab. L'heure du train est arrivée. Retour à Montparnasse. Sur les rotules, peut-être, mais enivrée de l'atmosphère d'avant, et animée aussi par l'envie de continuer cette belle aventure de blogueuse qui, quand elle touche de temps en temps les rencontres IRL fait remonter les compteurs d'énergie et d'envie au plus haut. Prochain grand rendez-vous en automne à l'occasion du Salon du Livre jeunesse de Montreuil.

En attendant, TGV...





et une photo d'inconnus futurs passagers classiques plutôt qu'une de fin d'une manif' qui a atterri à Montparnasse et qui m'a atterrée, d'ailleurs, envahie, assaillie, révulsée, donné envie de vomir. Parce qu'ils sont démesurément contre et que je suis fondamentalement pour :

Mariage, adoption, PMA pour tous : Oui !
Les mêmes droits pour tous : Of course !

Ce qui me fait tilter, (et je me demande bien comment ce fesse - oui j'ose le mauvais jeu de mots à la Libé juste au nom des années passées ) que dans la blogosphère, il y a Marie Donzel que j'ai eu grand plaisir à croiser au SDL après tant et tant d'années. Vous pouvez appliquer avec application ses recettes dans les livres chroniqués Ici et  et la lire sur son blog Ladies et Gentleman iCi

Fin de cette édition du Salon du Livre de Paris et si l'actualité m'a rattrapée sur les quais, je ne peux que conclure avec elle et un autre mot : bonheur. 

8 commentaires:

  1. Bonheur amplement partagé ! bonheur lointain déjà mais jolie piqûre de rappel. On recommence quand tu veux la Belle ! des tonnes de bisous parisiens en direction des embruns <3

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  2. Ouah ! Ca fait plaisir de lire tant de bonheur. Et ça donne envie (enfin, presque parce que la foule, moi, ben, bof... mais les livres !!!!). C'est chouette d'en avoir profité ! Et bon anniversaire (en retard...) !

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  3. mais quel Salon :-)
    notre rencontre en vrai, ce sera pour une prochaine fois... (et je note que tous les participants ALODGA que je connais pour l'instant portent des lunettes...)

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  4. waouh !!! dans ma contrée perdue j'ai toujours mes petits libraires mais un tel salon !!! ça fait envie !

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  5. Ben c'était même pas si long en vrai !
    ;-)

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  6. beau reportage

    ravie de t'avoir fait plaisir,
    bises à toi

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  7. Merci merci merci pour vos commentaires ! : )

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  8. Foisonnant billet, merci d'avoir partagé tout cela avec nous :)

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