jeudi 17 mai 2012

22h00 ou courir plusieurs lièvres à la fois...

22h00, c'est parfois juste l'heure à laquelle je me pose...

En cours de semaine, la journée commence à 6h15 à peu près et ensuite c'est marathon du matin, travail, et re-marathon du soir... ou la chronique d'une double journée, celle que connaissent tous les parents, forcément, direz-vous. Une journée qui prend encore plus d'ampleur en mode monoparent. Cependant. Un peu plus encore peut-être tant qu'ils sont petits, petits, ces Minis. Mais en un an et quelques poussières d'étoiles, qu'est-e qu'ils ont gagné en autonomie, ça roule, à peu près. Y a des couacs. Parfois forts. Parfois c'est très dur de remettre les pendules à l'heure. Sans jocker. Et puis il y a un peu de fatigue quand même. De temps en temps. Parce que faut de l'endurance, quand même... pour assurer de tous les côtés, enfin à peu près. Mais malgré elle,  il y a ce besoin de garder du temps pour soi, pour rien ou pour tout autre chose. Pour scribouiller, pour lecturer, pour introspecter, pour y penser. C'est la plage 22h00-00h00. Quelle idée alors de se planter devant son ordi pour, tant bien que mal, cahin caha, plus ou moins régulièrement, de ci de là, glisser un billet sur le blog. Quelle idée, oui. Quelle idée ? J'en ai plusieurs qui me viennent comme ça. Mais la première, c'est juste que je ne peux pas ne pas écrire. Alors tant pis pour la fatigue, faut que je scribouille. Alors, si vous voyez ici qu'il y a deux ou trois trains de retard sur les pages de Maman Baobab, faut pas vous dire que je suis à sec. ça pourrait. Mais c'est surtout que je suis à sec de temps. Suffit d'un coup de fil, d'un coucher qui perdure, un de ceux qu'on dit ratés de chez ratés, suffit que la napolitaine ait besoin de soins, que le linge ceci, ou la machine cela, suffit que la serpillère soit en manque d'eau chaude et de produit, que l'aspi hurle j'veux du poil, des moutons, des pâtes de sous la table et de la poussière, que la centrale ne s'autosuffise plus de sa vapeur, qu'il ne pleuve pas dehors et qu'il faille imbiber les potées d'eau, ou qu'au pire je doive peindre des poteaux roses... pour que ces pages ne s'alimentent pas. Voilà, c'était ma fable de la tortue. Plutôt tortue oui, que plusieurs lièvres à la fois. A moins qu'on puisse courir plusieurs tortues à la fois ? Si c'est ça, je prends, je suis d'dans. Foi de HASE been.

3 commentaires:

  1. Mais surtout continue d'écrire, ne t'en retiens surtout pas ! ça satisfait ton besoin et notre plaisir... Pourquoi s'en priver ?

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  2. Je suis d'accord, continue!
    Il faudra aussi nous parler des poteaux roses, cela me laisse perplexe.

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  3. Je crois qu'il doit y avoir des airs de mon "légendaire" fanzine sous ce terme ;)

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